LA FÉE MOPSA
traduit de l'anglais par Claire Vajou
Illustrations de Dora Curtis
Beaucoup de contes parlent du Pays des Fées, mais personne ne l’a mieux décrit que Jean Ingelow, qui emmène ses lecteurs sur les traces de Jack, un petit garçon de sa connaissance. Tombé dans un grand églantier creux où il a découvert de toutes petites fées qui se sont endormies dans sa poche, Jack est transporté par un albatros jusqu’aux régions limitrophes de ce Pays dont il n’approchera qu’avec le secours d’une barque enchantée.
Suivant le cours de la Rivière merveilleuse, Jack découvre de curieuses créatures et des pays insolites : dans l’un d’eux, par exemple, des êtres bienfaisants réglés par un mécanisme d’horlogerie s’emploient à réparer les torts que les humains ont eus envers les chevaux maltraités, qui viennent y séjourner après leur mort pour redevenir jeunes et fringants.
Au fil de ses aventures, Jack découvrira que les fées ont beaucoup d’ennemis : il est ainsi amené à racheter la Reine des Fées réduite en esclavage. Mais il n’y a pas qu’un seul Pays des Fées, et Mopsa, l’une des petites fées qu’il a recueillies et dont il est tombé amoureux lorsqu’elle est enfin sortie de sa poche, est elle aussi destinée à régner sur l’un d’eux, bien qu’elle n’en ait guère envie. En attendant, Mopsa est une petite fille bien mal élevée…
Née dans le Lincolnshire en 1820, Jean Ingelow devint extrêmement célèbre à partir de 1863 avec la deuxième édition de ses poèmes, surtout aux Etats-Unis où il s’en vendit plus de 200 000 exemplaires en quelques mois. Elle écrivit des romans pour adultes aussi bien que des contes pour enfants. La Fée Mopsa (1869) est restée un classique du genre, qui a connu d’innombrables éditions dans les pays anglo-saxons jusqu’à nos jours. Jean Ingelow mourut à Londres en 1897.
Cette première traduction française est illustrée de 41 gravures réalisées par Dora Curtis pour l’édition américaine de 1910. La jaquette de couverture est illustrée d’une chromolithographie de Maria L. Kirk tirée d’une édition de 1912.