LE TEMPS DES ARBRES
en librairie le 4 juin
Été 2020. La forêt amazonienne est en flammes. Quelques mois plus tôt, entre septembre 2019 et mars 2020, dix-neuf millions d’hectares de
forêts sont partis en fumée en Australie, entraînant la mort de près de trois milliards d’animaux. En avril 2020, c’est tout le Nord de la Thaïlande qui a vu sa forêt détruite.
Ces désastres irréparables ont touché à vif le cœur de Mireille Gansel, qui dans son précédent livre, La Voix du fleuve, était partie à la rencontre du peuple Maori, en Nouvelle-Zélande, dont la
sagesse ancestrale enseigne que nous ne pouvons traiter comme une «chose» sans âme la nature qui nous entoure.
Les poèmes de ce livre sont nés de cette émotion. Mireille Gansel observe les arbres qui l’entourent, ceux qu’elle rencontre dans ses marches à travers les villes, elle se souvient aussi des forêts
de tous les pays qui ont marqué son parcours de poète et de traductrice, de l’Allemagne au Vietnam. Elle écoute leur voix silencieuse, elle leur parle et fait de son propre livre une forêt de poèmes,
où le lecteur peut s’aventure à son tour pour
être arbre
avec les arbres
racine
avec les racines des arbres
et terre avec la terre
branche dans le ciel
et feuille au bord du vent
Le Temps des arbres est le cinquième livre de Mireille Gansel aux éditions de la Coopérative, et son troisième recueil de poèmes après Larmes de neige (Calligrammes, 2006) et Comme une lettre (La Coopérative, 2017), qui lui a valu le Prix Vénus Khoury-Ghata en 2018. Critique littéraire, longtemps collaboratrice de La Quinzaine littéraire et aujourd’hui du site En attendant Nadeau, traductrice de poésie allemande (notamment de Nelly Sachs et de Reiner Kunze) mais aussi de poésie vietnamienne, Mireille Gansel vit aujourd’hui à Lyon. Elle a travaillé pour le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère et se consacre aujourd’hui à l’écriture.